Mers de plastique

Sacs en plastique, mégots de cigarettes, bouchons, bouteilles, canettes, couverts en plastique sont parmi les déchets les plus courants. Un geste souvent insignifiant et spontané, renouvelé chaque jour par des millions de personnes, dont les conséquences sont désastreuses. Les touristes sont parmi les principaux responsables.

 

Source: Greenpeace (texte: « C’est à toi? »)

Les déchets jetés, surtout sur les plages, sont transportés par le vent et les fleuves et se versent dans la mer dans des quantités si élévées que l’île de déchets qui s’est formée dans l’Océane Pacifique est désormais nommée le “septième continent”. Les autres mers et lacs ne sont pas épargnés, même la Méditerranée qui est envahie par 500 tonnes de plastique et 300 milliards de petits fragments de plastique.

Une fois dans l’eau, les déchets se dégradent, jusqu’à se décomposer en petits morceaux (micro-plastiques) qui flottent à peu de centimètres en dessous de la surface de l’eau. Les déchets les plus lourds, en revanche, s’accumulent sur les fonds marins et causent une réduction des échanges gazeux à ce niveau, et par conséquent un manque d’oxygène (anoxie) qui modifie les équilibres des écosystèmes, jusqu’à les détruire dans les cas les plus graves.

 Les matières plastiques les plus courantes (polyétilène) ne sont généralement pas toxiques en elles-mêmes si dépourvues de colorants ou autres produits chimiques. Cependant, elles le deviennent à cause de leurs capacités absorbantes lorsqu’elles rentrent en contact avec les substances chimiques toxiques et cancérogènes diluées dans la mer. Les plastiques empoisonnés avalés par les animaux ne nuisent pas uniquement à leur santé, mais aussi celle de l’homme qui est en aval de la chaîne alimentaire.

Les chiffres des victimes des déchets sont effrayantes : un million d’oiseaux marins et 100000 mammifères marins chaque année. Les sacs en plastique, à cause de leur forme, sont pris par les animaux pour des proies, notamment pour des méduses :  des poissons, des mammifères, des tortues et d’autres animaux marins meurent après en avoir avalé un ou plusieurs, par étouffement ou blocage intestinal. La même chose vaut pour les oiseaux, attirés notamment par les bouchons en plastique. Leurs petits en paient aussi les frais, car ils sont alimentés par les mêmes déchets. Ce qui reste de ces animaux après une longue agonie est documenté par le projet photographique Midway de Chris Jordan.

Source: www.chrisjordan.com

Les phénomènes des baleines qui s’échouent sur les plages semblent être liés, eux aussi, au moins dans certains cas, aux déchets. Avalés dans des grosses quantités, ces déchets réduisent en effet l’animal à l’épuisement. Il se laisse donc transporter par les courants, en amenant avec lui aussi les autres membres de son banc, qui le suivent par esprit de groupe.

Le contenu de l’estomac d’une baleine : pantalons, balle de golf, gants en latex, serviettes, fragments en plastique, ruban adhésif et plus de 20 sacs en plastique. Source : http://blog.marine-conservation.org

Le problème ne concerne pas uniquement l’ingestion. Les déchets tels que les sacs en plastique, les bouteilles, les filets de pêche, les pneus peuvent devenir des pièges mortels ou s’encastrer dans les corps des animaux en causant des graves répercussions sur leur croissance.

source: Missouri Department of Conservation

Alessio Mesiano

 Retrouvez l’article en italien en cliquant ici

 

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Les Nomad’2.0 : Episode 2!

Pendant que chacun mène de sa vie en rêvant tout bas à voyager au bout du monde, nous continuons de suivre Leatitia et Alexandre, les Nomad’2.0 parrainés par EquiTerre à travers le projet « Voyager Autrement ».

 L’été approchant, la pluie persistant et ce qui s’en suit, les 2 amoureux tout étourdis par la Colombie parcourent toujours les chemins d’Amérique du Sud.

10 jours à El Salvador, le plus petit pays d’Amérique centraleel-tunco-33-e1 Salvador

Ils quittent le Guatemala pour arriver à El Salvador 10 petites heures de trajet (et d’autres d’attente) après. Ils croisent à leur arrivée des amis rencontrés auparavant au cours du voyage. Voyager, c’est Facebook dans la vraie vie ! C’est un croisement de relations de toutes parts, sauf qu’elles sont réelles et tout de suite intense.

Entre deux vagues dans l’effort d’apprendre à surfer, la perte de leur go-pro restée malheureusement plongée dans le pacifique en surf provoque à nos voyageur un petit coup de mous, qu’ils décident de soigner avec une semaine de vacances et plein de bonne humeur : l’aventure qu’ils sont en train de vivre est bien plus importante que ça !

Au cours de leur route, nos deux baroudeurs ont rencontré Kevin Kennedy un jeune créateur de sac à main et robes de style ethnique. Leurs produits sont issus du commerce équitable.

logo buena ondaPour en savoir plus sur  Buena Onda, marque qui supporte la communauté Wayuu, en Colombie, rendez-vous sur leur site internet : Buena Onda.

C’est qui les Wayuu ? Peuple amérindien semi-nomade qui vit à la frontière de la Colombie et du Venezuela, ils sont connus aussi sous le nom de  » GUAJIRO ». Ils sont 500.000 répartis comme suit :
Colombie, péninsule de la Guajira : 45 % de la population de la péninsule
Vénézuela , état de Zulia : 8 % de la population .

La semaine sainte

La semaine sainte (la semaine qui précède la fête de Pâques) est un moment religieux fort pour les habitants de l’Amérique Centrale en général. De nombreuses traditions et célébrations ont lieux sur le continent et diffèrent selon le pays.

semana-santa620Alex et Leatitia ont vécu la Semaine Sainte au Salvador, ce qui leur a permis de découvrir le Suchitoto (dimanche des Rameaux), le Texistepeque (passage traditionnel des « talcigüines» qui fouettent les hommes pour ôter les péchés) et l’ Izalco (une des plus longues processions dans la culture occidentale).

AlfombrasLe passage au Salvador leur a également permis de découvrir la préparation des alfombras : des tapis de sable et de sel coloré. Pour en savoir plus sur la Semaine Sainte en Amérique du Sud avec les Nomad’2.0 : cliquez ici !

 Si découvrir les usages et les traditions locales de la semaine sainte est très enrichissant, il faut garder à l’esprit que comme toute période de vacances cela implique un flux important de touristes et une hausse des prix liés à la haute saison touristique…

Le Nicaragua

Après le Salvador, Alex et Leatitia se déplacent au Nicaragua. Le trajet effectué en bus les a mené du sud du Salvador, au Nord du Nicaragua en passant par l’ouest du Honduras. Sur le chemin ils découvrent plusieurs routes :

  • La route des fleurs

La Ruta de Las Flores est située dans le Apaneca-Llamatepec, il y a plusieurs villages à traverser plus traditionnels et colorés les uns que les autres. Paysages incroyables!!

 La route du café

La forêt de café Salvadorienne offre une biodiversité incroyable. Sur cette route, on apprend l’histoire, les traditions, le folklore et la culture d’une région gérée par le café. Il existe différentes destinations qui peuvent être visitées, comme la ville de Juayúa, qui possède un parc sur la plantation de café appelé Portezuelo.

cafe-route

  • La route de l’artisanat

La palma, San Ignacio, Citala, San Sebastien, Ilobasco, Suchitoto sont les principaux lieux à visiter sur la route artisanale.  C’est un parcours intéressant qui intègre différents types d’attractions, comme les hautes montagnes, les villages d’artisanat, les sites touristiques écologiques et les villages de charme.

artisanal

 Au Nicaragua, ils ont passent 21 jours dictés principalement par les visites culturelles et les promenades.

​Dans le prochain article : le Costa Rica et la suite des aventures farfelus des grobes-trotters, mais en attendant…

Regardez la vidéo des Nomad’2.0 au Nicaragua

Pour plus de détail sur leur périple rendez-vous vite sur leur site internet : http://nomad2-0.com/

Rédigé par: Estelle Plankaert

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EQUITERRE ARRIVE A CLERMONT FERRAND!

Aux portes de son quatrième anniversaire, EquiTerre arrive à Clermont Ferrand!

EquiTerre est donc en pleine recherche de bénévoles pour former sa nouvelle équipe à Clermont Ferrand!

Envie de vous engager concrètement dans la consommation responsable et le développement durable?

Rejoignez-nous! Plein de projets n’attendent que vous pour démarrer et se développer! 🙂

Intéressés? Ecrivez-nous vite!

contact@equiterre.eu

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Que signifie être un voyageur responsable? Interview

En cette journée du tourisme responsable nous vous proposons la traduction en français de l’interview réalisé par Marianna Sansone d’Econote.it à Elisa présidente d’EquiTerre Paris sur le « Voyager Autrement » (pour retrouver l’article original cliquez ici) :

viaggi-sostenibili

Elisa est curieuse et nomade de nature, utopiste et militante pour un monde meilleur. Présidente et fondatrice de l’association française EquiTerre  qui agit pour la promotion et la sensibilisation à la consommation responsable et au développement durable et qui avec Econote.it a mis en place un partenariat.

Qui pouvais-je trouver de mieux pour une question fondamentale de notre spécial « Voyage responsable: que signifie être un voyageur responsable? Lisez les réponses ci de suite et vous vous en rendrez compte.

Quelles sont tes expériences de voyage « autrement »?

Le voyage a caractérisé une grande partie de ma vie. J’ai commencé à voyager en Europe avec l’Erasmus et les voyages d’étés chez les uns et les autres en découvrant ainsi par immersion la culture d’Espagne, Allemagne et Roumanie. Pendant mes études je suis parties deux mois au Togo (Afrique) pour un chantier humanitaire suivi par un stage à la croix-rouge togolaise. Par la suite, je suis partie dans le cadre professionnel au Kérala, au sud de l’Inde pour rencontrer des partenaires dont j’étais en charge et évaluer la pertinence des projets mis en œuvre avec les besoins sur place. Enfin, (pour le moment) j’ai passé 10 mois à me balader autour de l’Australie entre couchsurfing, HelpX, covoiturage et volontariat auprès de parcs nationaux.

Prochaine destination ?

Amérique du Sud.

Peux tu nous parler un peu d’EquiTerre Paris?

EquiTerre Paris est une jeune association née à la fine de 2010 qui vise à faire connaitre au public, à travers des actions et des projets adaptés aux différentes tranches d’âge, la consommation responsable et le développement durable mais surtout de montrer comment chacun de nous peut agir de manière concrète pour rendre notre terre un monde meilleur pour nous même et nos enfants. Aujourd’hui nous entendons toujours plus parler de « consommation responsable » et de « développement durable » mais souvent ceux-ci sont détournés par les entreprises pour faire du green-marketing et du greenwashing, ainsi le consommateur se retrouve submergé par beaucoup, trop d’infomations qui le confondent et qui donnent vie à des préjugés. Si aujourd’hui nous sommes considérés comme des “consommateurs” avant que comme des citoyens, il est temps de changer les choses et le changement commence par chacun d’entre nous, aujourd’hui même.

Tout autours de nous est consommation ou presque, c’est un fait de la société occidentale actuelle et notre objectif n’est pas de nous isoler et d’ignorer notre contexte de société mais de le changer en le rendant plus équitable et responsable.

EquiTerre est convaincue qu’il n’existe pas une solution mais un ensemble de solutions qui en s’imbriquant les unes dans les autres peuvent nous permettre de vivre une vie plus saine et responsable pour nous, l’Environnement et l’Homme. C’est pour cette raison qu’EquiTerre ne fourni pas de solutions « clé en main » mais se donne pour objectif de semer la graine du doute dans l’esprit des personnes avec qui elle interagit avec l’objectif de les pousser à réfléchir.

Se poser la question sur l’origine, l’éthique, l’impact environnemental, ecc d’un produit au moment de son achat est fondamental. Il est beaucoup plus simple de mettre mécaniquement une tablette de chocolat dans le caddie et de poursuivre, mais au moment où nous essayons de lire l’étiquette et de nous interroger sur son origine, les conditions de production et le parcours de distribution les choses sont très différentes. Il n’y a pas besoin d’être riche ou spécialistes pour être des consommateurs responsables. Il suffit juste de la bonne volonté, de l’information et de l’inventivité.

Que signifie voyager responsable? Est ce différent du tourisme responsable ou est ce la même chose?

Voyager de manière responsable et le tourisme responsables sont deux concepts similaires qui s’entremêlent et se complètent.
Tandis que le premier indique un quelconque voyage (non nécessairement voué à l’activité touristique) conçu de manière responsable au niveau individuel ( héberger ou être hébergé à travers le couchsurfing, faire du covoiturage, partir en sac à dos, …), le deuxième renvoie à une dimension plus macro et spécifique du secteur touristique: le tourisme responsable est une application des trois piliers du développement durable au secteur du tourisme:

• Viabilité écologique à long terme
• Viabilité économique du modèle
• Viabilité sociale pour les populations locales

Le projet “Voyager Autrement’” crée et porté par EquiTerre est née justement pour englober les différentes formes de tourisme responsable, écologique, ecc? et encourager et accompagner quiconque souhaite voyager (ou faire voyager) de manière alternative au tourisme de masse. Chacun peut en effet, en fonction de ses disponibilités et affinités voyager autrement. Le noyaux dur est d’avoir une idée, un projet et ensuite EquiTerre vous accompagne pour vous aider à le réaliser.

Peux tu me raconter une expérience particulièrement significative de voyage responsable? Que t’as-t- elle comme bagage d’expérience?

Un de mes voyages particulièrement responsable a été un chantier humanitaire au Togo. L’Afrique a été ma première vraie expérience dans le secteur de la solidarité internationale, pendant laquelle j’ai participé à un chantier humanitaire où je faisais du soutien scolaire avec les enfants et de la prévention contre le VIH/SIDA, suivi d’un volontariat d’un moi auprès de la croix rouge togolaise.
Vivre à la togolaise comporte beaucoup d’esprit d’adaptation: dormir sur une natte sur le sol, se réveiller et se coucher au rythme du soleil, se laver avec un seau d’eau froide en faisant attention à ne pas en gaspiller une goutte, se déplacer uniquement à pied, espérer de ne pas se blesser ou tomber malade car le dispensaire n’a ni coton ni désinfectant, devoir allumer un feu au charbon à chaque repas… mais l’immersion dans la culture locale, se rendre compte des réelles difficultés d’un monde où l’on ne vit pas pas uniquement que de besoins induits mais également de combien de choses superflues nos vies occidentales sont remplies, prendre partie à une communauté dans la quelle la simplicité et la solidarité permettent à tous les individus de vivre dignement et avec beaucoup de bienêtre spirituel, découvrir la richesse de l’héritage historique d’une culture dont les déséquilibres de développement est en partie de notre responsabilité, ralentir et voir comment il est naturel de prendre le temps de vivre sans être esclave d’une montre… ceci a été la richesse de mon premier voyage intercontinental. Je suis partie en pensant d’aider et d’apporter quelque chose à la communauté de Kovié, mais en réalité, celle qui a « pris » et appris d’avantage ça a été moi-même: me remettre en question et relativiser sur l’eurocentrisme ont surement été les enseignements plus précieux de ce voyage que je porte chaque jour dans mon cœur.

Quelle est la perspective avec il faut partir pour un voyage responsable eco-friendly?

Il existent d’innombrables façons de partir en voyage de manière “ecofriendly” la seule limite est l’imagination!
Nous avons accompagné des voyageurs qui sont partis faire le tour du monde en vélo pour limiter les émissions de CO2, nous avons rencontré des voyageurs qui ne se déplaçaient que en faisant de l’autostop et du covoiturage, un de nos derniers voyageurs responsable partira le 15  juillet de Paris en train pour effectuer une marche en faveur de l’écologie sur le littoral occidental de la France pendant lequel il ramassera des déchets sur les plages afin de sensibiliser les touristes au respect de ces dernières, d’autres encore ont réservé une attention particulière au moment de la réservation de leurs vacances en s’assurant que les structures touristiques d’accueil soient respectueuses de l’environnement (faune et flore),…il y d’infinies manières de voyager en respectant l’environnement l’important est de réfléchir au moment de la conception  selon la sensibilité de chacun à comment ‘intégrer à son propre voyage.

Que contient le bagage du voyageur responsable?

Le bagage du voyageur responsable doit être très léger car celui-ci se remplira d’expériences tout au long du voyage.
Le bagage se constitue en amont avant le départ en réfléchissant à comment donner une empreinte responsable à son voyage  et en s’informant sur la culture,  les usages et coutumes locales. Une recherche attentive sur la culture et les usages du lieu de destination avant le départ est indispensable.
Surtout une fois “on the road” (sur la route) il faut être ouverts et ne pas avoir peur de se remettre en jeu. La valise du voygeur responsable est pour moi, riche humilité, envie d’apprendre, capacité d’adaptation respect et envie de se remettre en discussion.

Quels comportement doit éviter le voyageur responsable?

Le voyageur porte sur ses épaules une grande responsabilité: il représente son pays d’origine et sa culture aux yeux des populations locale et des camarades rencontrés sur la route. Il est ainsi important d’éviter d’assumer des comportement incorrects (bruits, abandonner des déchets sur son chemin, ne pas respecter les œuvres, les règles et la culture localei) qui puissent faire étiqueter les futurs voyageurs provenant du pays en question comme « indésirables » (cf français en Australie).

Surtout le voyageur a l’immense responsabilité de contribuer à définir les grandes lignes et tendances du tourisme. Le voyageur responsable évitera donc les circuits et les structures touristiques dédiées au tourisme de masse qui souvent provoque des dégâts énormes pour l’environnement et l’économie locale.  En privilégiant les structures touristiques (pensions, restaurants, transport,…) et attractions locales responsables (qui garantissent le respect du droit du travail pour leurs employés, le respect de l’environnement, traitement éthique et non cruel des animaux, artisanal local, …) le voyageur contribue à un réel développement du territoire et au respect des populations locales. De plus, d’avantages seront les voyageurs à exiger les le respect de ces conditions, plus le secteur touristique s’adaptera à les respecter de manières à ne pas perdre ces tranches de marché.

Le voyageur responsable est particulièrement attentif à ne pas alimenter des pratiques illégales telles que la contrebande de produits alimentaires ou d’artisanats provenant de la chasse aux aimaux d’espèces protégés ou en voie d’extinction.

Encore, le voyageur responsable n’alimentera pas économie de la mendicité en donnant de l’argent, bonbons ou cadeaux aux enfants des lieux. Si il souhaite aider ces enfants à avoir un futur meilleur il est important de les pousser à aller à l’école. Le voyageur responsable peut  faire du volontariat auprès d’associations locales ou  faire un don de matériel à celles-ci (après avoir vérifié avec l’association les besoins réels ).

Enfin, un voyage responsable est caractérisé par l’ouverture d’esprit en particulier à la différence culturelle il est donc nécessaire d’essayer d’aller vers les populations locales en se libérant des préjugés. Les populations locales, surtout dans les pays en voie de développement, ne doivent en aucun cas être considérée comme une exposition zoologique mais comme la clé pour comprendre une culture différente et en respectant les traditions, coutumes, économie et environnement.

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Merci à EquiTerre et son projet Voyager Autrement

Notre projet « Voyager Autrement » compte le premier parrainage international!

Sur leur site internet Marianna et Antonio : 30AnnoZero parlent d’EquiTerre Paris! 🙂

Pour les non- italophones voici la traduction en français:

« Le beau dans un voyage comme le nôtre réside aussi dans les nombreux merci que nous dirons. Au fur et à mesure que le puzzle se construit nous connaissons des personnes positives qui nous aident. Une de celles-ci est la voygeuse Elisa, présidente de l’association française EquiTerre Paris qui nous a accueilli dans le projet  » Voyager Autrement » qui souhaite « encourager et soutenir tous ceux qui souhaintent voyager (ou faire voyager) dans une démarche autre que le tourisme de masse« .

 Le 2 juin dans le spécial #Viaggisostenibili de Econote.it  (lors de la journée mondiale pour le tourisme responsable) nous publierons une interview que j’ai fait à Elisa pour répondre à une question qui, à vingt jours du départ me parait plus que fondamentale: « Que signifie être un voyageur responsable? »

Lisez les réponses et vous vous en rendrez compte. Ci dessous un petit amuse bouche de l’interview.

…de combien de choses superflues sont remplies nos vies occidentales, participer à la vie d’une communauté où la simplicité et la solidarité permettent à de nombreux individus de vivre avec dignité et joie de vivre, découvrir l’héritage historique d’une culture dont le déséquilibre de développement est en partie de notre responsabilité, ralentir et voir comme il est naturel de prendre le temps de vivre sans être esclave d’une montre… »

Rdv le 2 juin pour la suite! 😉

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EquiTerre Paris à la Fairpride 2014

FairPride 2014

Comme chaque année depuis la création de la Fairpride, EquiTerre Paris était présente à place Baudoyer à Paris!

 

Ça s’est passé le dimanche 18 mai sous le soleil et dans la bonne humeur!

Les bénévoles d’EquiTerre ont accueilli le public avec des animations ludiques sur le gaspillage alimentaire. Les participants ont aussi pu découvrir le projet « Savons la planète! » et les savons écologiques et responsables réalisés par les bénévoles!

Bénévoles

Un grand MERCI à tous nos bénévoles pour leur engagement, leur bonne humeur et leur envie de changer le monde avec EquiTerre!

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EquiTerre aux Rando’Durables 2014!

Le 17 mai 2014, EquiTerre Paris était présente à la 5ème édition des Rando’DurablesHalte au gaspi'!

Cette année, le thème portait sur le gaspillage alimentaire. Grands et petits ont participé activement aux animations proposés par EquiTerre et les échanges ont été riches et ludiques.

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Merci à la Maison de l’Environnement Mobile (CAPS) pour ce bel évènement!

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Nomad’2.0 épisode 1!

logo 10x10

Il est temps de faire le point sur le voyage de nos deux Globes Trotter partis depuis le mois de janvier pour faire un tour du monde pendant 2 ans.

Il semble important de commencer les objectifs de Laetitia et Alex pour cette épopée ouverte sur le monde :

1/ Grâce à des outils de communication web, nos jeunes voyageurs désirent faire partager leurs aventures et de faire rêver des jeunes malades/en situation de handicap. Leur projet est lié à l’association « enfant@l’hopital » (toutes les infos sur http://www.enfant-hopital.org)

2/ Partager chaque jour, leurs aventures, mésaventures et situations improbables afin de mettre en image leur quotidien.

3/ Etudier l’art de vivre des hommes et femmes dans chacun des pays: s’initier à la cuisine locale, comprendre les fêtes et traditions, s’initier aux sports locaux, s’enrichir de la musique et des danses traditionnelles, s’essayer aux métiers authentiques, mais aussi sensibiliser le public à l’impact environnemental.

Après un long trajet en avion, les Globes Trotter commencent leur voyage par la Jamaïque pendant 10 jours, « une immersion rapide dans un pays qui n’en laisse pas le choix », nous écrivent-ils. Un peu perturbés par la relation touristes/habitant intéressée, ils se sont laissés bercés par la musique et la culture Jamaïcaine au son du Reggae. Ils nous décrivent le pays en détail dans leur article http://nomad2-0.com/pour-voyage-en-jamaique/

Ils sont ensuite restés 20 jours à Cuba où ils ont pu, cette fois, nouer de belles relations humaines avec les locaux des différents villages. Loin d’être un paradis pour les habitants de cette île, ils ont pu comprendre les problématiques et ce que le pays a traversé.

Ils s’envolent de la Havane le 13 janvier en direction de Mexico où ils passent plusieurs semaines intenses. Le Mexique les enchante : de Mexico à Tulum en passant par Puebla, Merida, Oaxaca, Etcetera, ils vont de surprises en surprises !! Ils se musclent les gambettes en  gravissant les temples aztèques (Teotihuacan, Chitzen Itza…), se musclent le palais à coup de Tacos pimentés et de Mezcal (boisson locale forte), se musclent les yeux grâce au carnaval de Puerto Escondido, sur les drapeaux et les façades des villes et des Eglises, le Mexique est aussi à lui seul, un carnaval de couleurs. Suite à tant d’émotions, pour se remettre, ils sont ensuite partis au Belize, destination courtisée par les amateurs de plongée pour faire une petite pause. Ils se sont régalés dans la deuxième plus grande barrière de corail au monde à admirer requins, raies et tortues.

Parce qu’ils ne sont pas non plus au bout du monde que pour sillonner les plages les plus belles de l’Univers et profiter du Reggae,  Laetitia et Alex sont partis ensuite au Guatemala où ils rencontrent deux français qui travaillent pour une association venant en aide aux animaux victimes du marché noir, l’association ARCAS. Ils passent une semaine dans cette organisation en plein milieu de la jungle. Ils nettoient les cages et nourrissent les animaux dans l’attente qu’ils retrouvent un jour leur liberté dans la nature.

Ils font encore de très belles rencontres et cette découverte leur permet de participer à la lutte contre le trafic d’animaux sauvages. Alexandre s’occupe d’un singe hurleur et d’une loutre. Le singe est très calme et timide. La loutre est, quant à elle, très joueuse et communicative. Elle adore la présence des humains. Du coup,  elle ne sera sans doute jamais relâchée dans le monde sauvage

Laetitia s’est occupée en début de semaine de perroquets et toucans, et en fin de semaine d’un singe hurleur et de biches. Les toucans sont magnifiques mais ils essaient en permanence de venir leur « taper » sur la tête,  avec leur grand bec. C’est assez douloureux, surtout à 07h00 du matin.

Les journées passent très vite, l’ambiance est excellente et ils prennent beaucoup de photos et vidéos de tous les animaux du centre.

Exceptionnellement, dans le cadre de l’échange qu’ils entretiennent avec  les enfants de l’association « l’Enfant@l’hôpital », le directeur/vétérinaire les a autorisé à entrer quelques minutes dans une partie du centre « interdite » aux volontaires. Ils découvrent alors des nouveaux nés, des bébés singes araignées et hurleurs, 2 jaguars de 5 mois et un jaguar adulte. Ces animaux sont soit dangereux, soit trop petit pour que tous les volontaires les approchent. Les membres de l’association ARCAS souhaitent garder une distance entre les animaux et les humains pour qu’ils puissent conserver un instinct sauvage et naturel.

Leur expérience au sein de l’association ARCAS est extraordinaire. Ils sont admiratifs des guatémaltèques qui se battent pour que la faune et la flore de leur pays restent intacte.

Nous nous arrêtons là pour avoir d’autres aventures extraordinaires au prochain article. En attendant, Alexandre et Laëtitia se promènent au Nicaragua. Nous attendons avec impatience la suite des festivités !!

N’hésitez pas à voir cette magnifique vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=uXtlBOtgaU 

Et plus d’infos sur : http://www.arcasguatemala.com

Leur Site Internet : http://nomad2-0.com/

Une belle vidéo ici : https://www.youtube.com/user/lesnomad20

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Découvrez « Savons la planète! » le nouveau projet d’EquiTerre!

 

Envie de participer activement à notre projet de savon et lessive responsable ?

EquiTerre travaille à un nouveau projet qui touche à la protection de l’environnement et à la consommation responsable, il s’agit du projet : « Savons la planète! »

De quoi il s’agit?

Transformer l’huile de cuissons en ressource pour réaliser sa propre lessive 100% naturelle et biodégradable.

Redécouvrir les bienfaits sur la nature et notre santé du savon naturel, écologique et responsable. Découvrez en cliquant ici les savons écologiques et responsables d’EquiTerre.

Apprendre à réaliser sois-même son savon et sa lessive responsable et économiser de l’argent tout en sauvegardant la santé de notre planète.

Ce projet vous intéresses? Rejoignez-nous!!

Il existe de nombreuses manières de nous aider, pour en savoir plus consultez notre page : participer au projet en cliquant ici.

Savon miel Yogurt périmé Cannelle équitable

 

Pour plus d’infos contactez-nous : contact@equiterre.eu !

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Acting For Change Tour

Les voilà, nous sommes heureux de vous présenter les dernières arrivées dans le projet « Voyager Autrement »: Elsa et Marie avec le projet  Acting For Change Tour!

Acting For Change Tour, c’est quoi?

Un projet porté par deux étudiantes ayant pour vocation de promouvoir l’autonomisation des femmes grâce à l’entrepreneuriat, à travers un voyage de 6 mois dans 6 pays : Kenya et Tanzanie pour l’Afrique, Pérou et Bolivie pour l’Amérique latine, Bangladesh et Inde pour l’Asie.

 

Bannière AFCT

Marie et Elsa, c’est qui?

 

MARIE

Marie

âge: 22ans

Originaire de Lyon

Que fais-tu actuellement? Je suis étudiante en master 2 à Kedge Bordeaux, je suis un parcours axé sur l’entrepreneuriat et les questions d’économie et politique internationales.

 

ELSAElsa

âge: 22ans
Originaire des Sables d’Olonne

Que fais-tu actuellement? Je suis étudiante en master 2 à Kedge Bordeaux, je suis un parcours Ressources Humaines.

 

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Pour tout savoir sur le projet de Marie et Elsa regardez la vidéo de présentation en cliquant ici!

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