EquiTerre France rencontre le Tour des Solutions Alternatives (TSA)

Hier EquiTerre France a rencontré Nicolas, Joas, Nathan et Julie :  quatre jeunes étudiants en Master 1 et Licence 3 de la Business School de Toulouse et membres du Bureau du Développement Durable.  Ce groupe de jeunes, avec d’autres étudiants, se sont répartis les villes clés à sillonner lors d’un Tour de France des Solutions Alternatives (TSA) afin de valoriser des projets, initiatives et actions innovantes en matière de l’économie circulaire et du développement durable sur le territoire français.

En particulier, EquiTerre France a été sollicitée pour échanger sur le projet :  Fabrique d’EquiTerre et c’est tout naturellement que nous avons répondu présents.

Les échanges ont été riches et ont permis entre autre à EquiTerre France de pouvoir partager le projet avec les micros de plusieurs radios et plumes de journalistes venus pour l’occasion.

A présent le joyeux groupe d’étudiants bouge en direction de Bordeaux pour ensuite monter à La Rochelle en passant par Angoulême avant de passer le relais à un autre groupe de collègues. Si vous croisez le petit panda Yugy (mascotte de l’association) en quête d’alternatives responsables vous les aurez trouvés!

Pour suivre le TSA c’est par ici!

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Après une pause le projet redémarre en force!

Il s’est écoulé un moment depuis que nous vous avions donné des nouvelles sur l’avancement de notre projet d’ouverture d’un lieu de consommation responsable à Clermont Ferrand.

Depuis, de nombreuses choses sont arrivées : le premier cycle d’ateliers DIY proposé au public, le changement progressif de l’équipe de bénévoles d’EquiTerre ; l’arrivée du premier bébé EquiTerre, un nouveau logo pour le projet, de nouveaux partenariats mis en place pour mener à bien l’ouverture du lieu, un nouveau cycle d’ateliers DIY qui a redémarré en janvier 2018 et une énorme motivation pour concrétiser au plus vite le projet! Grâce à l’investissement des bénévoles aujourd’hui la partie administrative de notre projet est bouclée! Nous rentrons actuellement dans une phase active de recherche d’un local adapté à nos besoins et nous sommes en pleine période de recherche de financements pour collecter les fonds nécessaires à l’ouverture du lieu.

Deux partenaires influents de la scène associative clermontoise ont désormais rejoint le projet et nous avançons mains dans la main avec eux pour mieux concrétiser l’aboutissement de notre projet.

Pour en savoir plus guettez notre actualité ou rencontrez-nous lors de notre prochain atelier!

Affaire à suivre… 😉

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APPEL A DONS [CLERMONT FERRAND]

EquiTerre France a besoin de vous!

Pour notre projet La fabrique d’EquiTerre nous recherchons toute sorte de pots en verre avec couvercle : du plus grand au plus rikiki (d’ailleurs cela on les adore!!!). Pots de confiture, sauces, rillettes, petits pots bebe, pots à épices, mini pots à échantillon…tous peuvent contribuer à notre projet!

Au lieu de partir au centre de tri pour être recyclés (ce qui est déjà bien!) ils seront désinfectés et utilisés pour nos ateliers DIY retrouvant ainsi une nouvelle vie!

Alors envie d’agir concrètement et facilement pour la consommation responsable? A vos pots, triez, on RECUPERE !!

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La ruche qui dit Oui! Chamalières ferme ses portes (du moins pour le moment)

Après plus d’un an d’échanges et rencontres conviviales la belle aventure de la Ruche qui dit Oui! Chamalières animée par notre association se termine.

Cette décision a été votée lors de l’Assemblée Générale du 9 septembre 2017. En effet, des problèmes logistiques importants sont survenus pendant l’année 2016 : changement de domicile des responsables de ruche, turn over de bénévoles et les conditions avec le local qui nous accueillait n’étaient plus optimales ni pour les abeilles, ni pour les producteurs ainsi que pour les bénévoles depuis le changement de gestion. Il nous aurait donc fallu recommencer à zéro la recherche d’un local afin d’assurer les distributions dans les meilleures conditions.

Au vu de ses facteurs, les bénévoles d’EquiTerre France ont décidé de ne pas continuer l’aventure de la Ruche de Chamalières (du moins dans l’immédiat) afin de concentrer le peu d’effectifs disponibles sur un autre projet sur lequel nous travaillons depuis fin 2014 : l’ouverture de la Fabrique d’EquiTerre ( lieu de consommation responsable à Clermont Ferrand). Nous espérons une ouverture courant 2018 mais il reste à trouver un local et les financements nécessaires à l’ouverture.

En attenant, les ateliers DIY (faire soi-même) organisés par EquiTerre France reprendront à partir du samedi 27 janvier 2018.

Il est possible qu’EquiTerre France reprenne la gestion d’une Ruche afin de compléter l’offre du futur lieu mais ceci ne pourra se réaliser qu’après l’ouverture du lieu.

L’expérience de la ruche qui dit Oui! Chamalières a été extrêmement riche d’un point de vue humain et a beaucoup apporté à EquiTerre France et nous tenons particulièrement à remercier  à la fois les abeilles et les les producteurs responsables qui ont soutenu notre projet. Des liens importants se sont crées notamment avec ces derniers dont une partie a d’ores et déjà de poursuivre avec nous l’aventure de la Fabrique d’EquiTerre.

Pour en savoir plus, suivez-nous! 😉

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Objectif zéro déchet

Si ces dernières années, la principale préoccupation était d’augmenter la part de tri sélectif afin de préserver l’environnement, les dérives d’une surproduction de déchets, car de plus en plus recyclables, ont amené à l’apparition d’une nouvelle tendance plus exigeante. Le mouvement  zéro déchet vise à consommer en produisant le moins de détritus possibles voire aucun. Alors que la ville de Roubaix a organisé son premier festival Zéro déchet du 23 au 25 juin deniers, zoom sur ce mode de vie écologique anti gaspillage.

Zero déchets Quésaco?

Sur une planète aux ressources limitées, nos modes de production et (sur)consommation ne sont plus viables. Comme signalé par l’ONG Global Footprint Network – le réseau de l’empreinte globale, à partir d’aujourd’hui: le 2 août 2017, les humains ont consommé la totalité des ressources naturelles que la planète peut renouveler en un an. Encore plus grave, l’association souligne comment le « jour du dépassement* arrive chaque année plus tôt.

A partir de là, une prise de conscience de plus en plus importante est en train de se mettre en route (notamment auprès des citoyens) et a donné vie au mouvement zéro déchet. Le fondement de cette pensée est donc de dépasser la simple notion du recyclage et d’aller plus loin afin de limiter la production même des déchets à la source. Produire moins et mieux et revaloriser les déchets existants.

 

Vous avez dit déchets ? Quels déchets ?

Descendre à la poubelle est un rituel quotidien voire une corvée quotidienne.

 

Crédit photo : http://www.sans-bpa.com

Pour les adeptes du Zéro déchet, cela est devenu un vieux souvenir.  Pour certains comme Béa Johnson, blogueuse française installée aux Etats-Unis depuis de nombreuses années, ceci n’est qu’un lointain souvenir : elle ne remplit désormais seulement qu’une poubelle par an. Ajoutons que celle-ci tient dans un petit pot en verre et que l’expatriée ne vit pas seule puisque sa petite tribu est composée de son mari et de ses deux enfants ! Alimentaire, cosmétique, loisirs sont tous au même niveau : si les produits sont emballés ou sur emballés, ils n’ont aucune chance de finir dans le panier de la famille Johnson.

Les grandes lignes du zéro déchet

Comment parvenir au zéro déchet? Voici les principes fondamentaux pour arriver à réduire sa production de déchets jusqu’à, à terme, ne plus en produire du tout :

Crédit photo : www.untrucparjour.fr

 

1) Refuser tout ce qui peut être un déchet et dont on n’a pas besoin de s’encombrer
2) Réduire au maximum nos biens et besoins matériels produisant des déchets ou pouvant en devenir
3) Réutiliser en se tournant vers l’occasion, le « deuxième main »
4) Recycler les déchets encore produits à ce stade
5) Composter (alimentaires ou textiles)

Une pollution colossale

Selon l’association Zero Waste France, chaque Français produit près de 600 kg d’ordures par an. En outre, ceux-ci sont majoritairement enfouis ou brûlés et sont donc responsables de la pollution  des sols, de l’air et de l’eau.  La situation est la même dans les autres pays développés d’Europe ou d’Amérique du Nord. Dans les territoires en développement, le constat de pollution est aussi alarmant d’autant plus que certains détritus des occidentaux y sont envoyés. C’est par exemple le cas du Ghana qui reçoit ainsi de nombreuses pièces électroniques hors-service. Dans ce climat précaire, des montagnes de déchets, destinés à  être triés puis revendus, s’accumulent. C’est notamment pour répondre à ces problèmes de pollution qu’est né le mouvement Zéro déchet.

 

Des astuces au quotidien

Réduire nos déchets, c’est avant tout changer nos habitudes.  Or, il faut avouer que ceci n’est pas facile. De la cuisine à la salle de bain, des goûter

Crédit photo: www.actionecolo.fr

d’anniversaires des enfants aux fêtes de Noël, des vacances au bureau, tout y passe. De nombreux livres, sites internet et autres blogs permettent de nous guider dans cette démarche. Sur les pas de Béa Johnson qui a publié un ouvrage et tien un blog sur le sujet, « famille presque zero déchet »  reprend avec humour le parcours du citoyen lambda qui souhaite se lancer dans la démarche Zéro déchét en commençant son ouvrage par : » Nous qui pensions être bon... ». Sur les réseaux sociaux également, l’on assiste à une multiplication des groupes sur le sujet.

Courses en vrac, lingettes démaquillantes lavables, couches lavables, produits d’hygiène et d’entretien écologiques fait maison…ce ne sont que quelques exemples des actions qui peuvent être simplement être mis en place. Le mouvement est en marche et se répand rapidement car il est accessible à tous!

EquiTerre France engagée dans la démarche de Zéro déchet

 

EquiTerre France est depuis longtemps fortement impliquée dans le zéro déchet. A travers les projets Savons la planète! , La fabrique d’EquiTerre et les ateliers Do It Yourself,  par exemple nous essayons d’aapporter aux participants quelques clés concrètes et faciles à mettre en place au quotidien afin de réduire les déchets. La revalorisation des déchets occupe également une place importante dans nos projet car ce qui est considéré un déchet par quelqu’un peut s’avérer une ressource pour quelqu’un d’autre c’est pour nous notamment le cas de l’huile alimentaire usagée qui peut être transformée en lessivé écologique,  les contenants en verre récupérés qui peuvent être utilisés comme flacons pour les cosmétiques maison… Nous disposons de bien d’autres idées pour vous aider à réduire vos déchets et vous pourrez les découvrir durant nos ateliers, dans d’autres articles ou au sein de notre futur lieu La fabrique d’EquiTerre .

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas!  Et nous pouvons tous contribuer à moins en produire, alors accepterez-vous le défis Zéro déchet?

 

*De l’anglais : « Earth overshoot day” est le jour calculé par l’association où les ressources naturelles consommées par l’homme dépassent leur capacité de renouvellement en un an (source : consoglobe).

 

Déborah Adoh et Elisa D’Anna

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Le WWOOFing Quésaco?

Peut être que votre cousine vous en a parlé, ou que vous avez lu cet acronyme dans nos pages « Voyager Autrement »… Le WWOOFing, c’est quoi au juste?

WWOOF est un acronyme anglophone qui signifie « World Wide Opportunities on Organic Farms ». Du volontariat dans des fermes biologiques partout dans le monde, donc. Une belle façon de voyager autrement, en soutenant une agriculture respectueuse de l’environnement, en limitant son impact écologique et social, en apprenant sur des modes de vie durables et en faisant de très belles rencontres !

Concrètement, le WWOOFing mets en relation des fermes biologiques qui souhaitent accueillir des volontaires, et des personnes qui veulent vivre une expérience dans une ferme. L’idée au cœur même du WWOOF est celle du partage autour d’un mode de vie durable, partage d’une vie commune, de tâches, de compétences, de savoirs…Chacun a des choses à apprendre de l’autre !

Un peu d’histoire…

Le WWOOF a été créé au Royaume-Uni en 1971, quand Sue Coppex propose à ses amis londoniens de prendre le vert en aidant une ferme bio-dynamique dans le Sussex. Les « Working Weekends on Organic Farms » étaient nés ! Mais rapidement, les WWOOFeurs ont souhaité rester plus qu’un weekend chez leurs hôtes, et l’acronyme a par la suite été changé !

Ça marche comment ?

Le WWOOF est un réseau d’associations nationales ou régionales, qui sont les interfaces entre les fermes et les volontaires. Chaque association recense les fermes hôtes, et les volontaires peuvent, après avoir adhéré à l’association correspondante, accéder aux coordonnées des fermes. Les arrangements relatifs au séjour se font ensuite entre les hôtes et les volontaires. Actuellement, 63 pays répartis sur les 5 continents ont leur propre association, et de nombreux autres pays comptent des fermes hôtes. Par exemple, en Afrique, 10 pays ont leur association nationale de WWOOFing, mais des séjours sont possibles dans 26 autres pays, via le site « WOOF in Africa ».

Qui sont les fermes hôtes ?

Les fermes inscrites pour accueillir des WWOOFeurs sont très variées, et ont pour seul point commun de pratiquer une agriculture biologique ou raisonnée, qu’elle soit certifiée ou non. On trouve de grandes fermes commerciales et de toutes petites fermes familiales, des maraîchers, des apiculteurs, et des éleveurs, des fermes qui transforment leurs produits, des végétariennes ou véganes, des fermes qui accueillent du public via des chambres d’hôtes ou des activités pédagogiques, des fermes gérées par une communauté de plusieurs familles ou simplement tenues par deux personnes… Il y en a pour tous les goûts ! Les tâches attribuées aux WWOOFeurs sont elles aussi très variables, mais doivent, en principe, être reliées au mode de vie durable que promeut cette ferme : soin des plantes et des animaux, mais aussi animation d’ateliers, vente sur les marchés, travaux de construction… La liste est infinie ! C’est l’occasion de développer de nouvelles compétences, d’acquérir des gestes pour rendre votre quotidien plus durable également !

Et les WWOOFeurs ?

Là aussi, c’est très varié. On peut WWOOFer seul, en couple, ou même avec des

enfants (dans certaines fermes). On peut WWOOFer pour un weekend ou pour plusieurs années. On peut WWOOFer si on a 20 ou 70 ans. On peut WOOFer même si on a aucune expérience agricole (on est là pour apprendre !) et même si on n’a pas une condition physique surhumaine (il y a des toujours des tâches à accomplir dans la maison ou qui demandent moins de force).

Je veux faire du WWOOFing, que dois-je faire?

Il faut d’abord choisir le ou les pays où vous souhaitez faire du WWOOFing, et devenir membre des associations correspondantes. Vous aurez ensuite accès à l’annuaire des fermes, souvent avec un moteur de recherche qui permet de faire une sélection selon certains critères (période de visite, région, régime alimentaire, langues parlées…). Ensuite, c’est à vous de contacter les fermes ! Les conditions de logement, le temps de travail quotidien et de nombreuses autres choses sont à déterminer entre les hôtes et les volontaires, selon les possibilités et les habitudes de chacun !

J’ai fait du WWOOFing en Allemagne, un pays qui m’attirait et qui avait l’avantage d’être proche de la France. J’ai donc toujours pu relier les fermes où j’ai séjourné en bus et en train !

J’ai eu une expérience moins concluante, où la famille n’avait que peu d’activité agricole car elle venait de déménager, et où l’aide espérée concernait notamment les enfants et la maison… S’il est bien sûr normal de contribuer aux tâches ménagères, un WWOOFeur n’est pas un jeune homme ou une jeune fille au pair ! J’en ai discuté avec la famille, en rappelant que j’étais là pour apprendre sur le mode de vie durable, et j’ai ensuite passé plus de temps à faire des murs en torchis. Je suis très contente d’avoir appris à faire ça !

Dans une autre ferme, ça a été un vrai coup de cœur. Je devais rester un mois, je suis finalement partie au bout de deux, car la famille pouvait m’accueillir plus longtemps. J’ai appris à soigner des chèvres à l’homéopathie, à planter selon les règles de la permaculture, à faire des conserves de betteraves pour l’hiver… J’ai aussi travaillé des morceaux aux pianos avec une des adolescentes de la famille ! Je garde des souvenirs très précieux de promenades dans la forêt, de fous rires partagés autour du vin fait maison, de discussions interminables à refaire le monde… Plus durable, forcément !

J’ai ainsi passé quatre mois extrêmement dépaysants, à soutenir un modèle social, économique et écologique qui correspond à mes valeurs, tout en apprenant des tas de choses passionnantes… Et vous, à quand le WWOOFing ?

Pour plus d’informations

– le site du WWOOF en France http://www.wwoof.fr/

– le site du WWOOF international http://wwoofinternational.org/

Carlotta Denis

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L’huile de cuisine usagée : un déchet naturel trompeur

Huiles de tournesol, d’olive, de colza, d’arachide ou de noix, nous consommons ces huiles dans de nombreuses préparations comme assaisonnement mais aussi comme corps gras de cuisson et de friture. Pour cette dernière utilisation, nous ne consommons pas l’huile et elle devient un déchet. A première vue, ce déchet est naturel et ne pose aucun problème. Seulement, ce déchet doit être recyclé car il peut avoir de nombreuses conséquences sur l’environnement.

Des conséquences sur l’environnement ?

Comme nous l’apprenons à l’école, l’eau et l’huile n’étant pas miscibles,  lorsque l’huile de cuisine usagée est déversée dans l’eau, elle forme une pellicule grasse qui empêche l’oxygène de l’air de pénétrer dans l’eau. Ceci pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, l’huile déversée dans l’évier ou les sanitaires bouche les canalisations. Quand elle ne bouche pas les canalisations mais poursuit son chemin vers les cours d’eau, l’huile alimentaire usagée  menace la biodiversité des rivières à cause du manque d’oxygène que crée l’huile en surface. Ce phénomène est d’autant plus grave qu’un litre d’huile suffit à former une pellicule de 1000m²en surface (source : www.consoglobe.com ). Ensuite, les stations d’épuration subissent elles aussi les conséquences du rejet des huiles alimentaires dans les canalisations. Elles ne peuvent en effet plus remplir leur rôle correctement puisque les bactéries chargées de purifier les eaux usées sont également asphyxiées par manque d’oxygène.

http://www.consoglobe.com/bons-usages-huile-cuisson-usagee-2184-cg

Le recyclage des huiles de cuisine usagées

Ce déchet ne doit donc pas être déversé dans les canalisations ou dans la nature mais il ne doit pas non plus être jeté avec les déchets ménagers. Ceci concerne autant les particuliers que les restaurateurs. Si pour les restaurateurs la réglementation est très stricte et ils sont tenus à récolter et faire traiter leurs huiles alimentaires usagées  La question que vous devez vous poser est donc probablement la suivante :  « que faire des huiles alimentaires usagées ?» Pour éviter les conséquences néfastes sur l’environnement plus haut indiquées, elles doivent être recyclées. La première des possibilités est de les apporter à la déchetterie. Renseignez-vous sur la déchetterie de votre secteur et vous pourrez y apporter vos huiles de cuisine usagées dans des contenants fermés (bouteilles, boites…) pour éviter toute fuite.

Il existe d’autres manières de les recycler. Ces huiles végétales ne peuvent être utilisées comme carburant brut mais peuvent être transformées en agro carburant. Autre exemple de recyclage au stade Geoffroy Guichard de Saint-Etienne où les huiles usagées ont été utilisées pour l’éclairage des matchs de l’euro 2016 en juin dernier.

Un thème clé pour EquiTerre France

La pollution des huiles alimentaires usagées est un thème clé pour notre association. Dans un premier temps dans le cadre du projet « Savons la planète » nous avons décidé de collecter les huiles de cuisine usagée pour la fabrication de lessive maison. C’est donc une autre forme de recyclage simple et à la portée de tous que nous avons apporter comme exemple. La fabrication de lessive lors d’ateliers permet en fait de mettre en avant une solution pour deux formes de pollutions : non seulement celle des huiles usagées mais aussi celle des lessives industrielles dont les composants chimiques ont des conséquences néfastes pour la planète.

Déborah Adoh

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Grande tournée musicale… avec des ânes

Faire une tournée autrement, c’est le joli pari que s’est lancé le groupe de jazz RAVEN. Les 4 musiciens (Manu DOMERGUE, Nicolas GRUPP, Raphaël ILLES, Damen VARAILLON-LABORIE) partent avec un photographe/vidéaste, un écrivain et 4 ânes du 7 au 19 Août 2016 pour nous faire découvrir les Cévennes à leur rythme en parcourant le GR 70, baptisé « chemin de Stevenson » (en référence au livre « Voyage avec un âne dans les Cévennes »).

Lors de tournées musicales, il n’est pas rare de prendre le train, l’avion, d’aller vite, d’une ville à une autre…Cette fois-ci, ils on décidé  d’expérimenter une autre façon de faire : prendre le temps du cheminement à travers une aventure non-motorisée, en alliant l’artistique avec respect de l’environnement.

groupe
Le groupe souhaite faire connaître cette démarche au grand public, et inspirer de nouvelles initiatives. Leur parcours sera ponctué de concerts, contes, performances avec un clown invité (Julien COTTEREAU), mais aussi de rencontres et de moments partagés. Pour tous ceux qui ne pourront être présent et qui voudraient suivre leur itinérance, le groupe a décidé de mettre en place un itinéraire interactif sur leur site web, qui sera alimentée au jour le jour en photos/vidéos/écrits !

Au son de leur musique et au rythme des ânes, les artistes-randonneurs vont parcourir ce chemin équipés de leur matériel…et de leurs instruments ! Un an de préparation autour de cette tournée atypique et inédite…Comment cela se passera-t-il ? Les ânes vont-ils garder la cadence, la pluie s’invitera-t-elle sur les chemins ? Pour ceux et celles qui voudraient soutenir cette expérience extraordinaire et engagée, ils on crée une plateforme de souscription où ils vous promettent de super contreparties pleines de sens et d’humour : http://fr.ulule.com/raven-tournee/

Nous avons hâte de découvrir leur vision des Cévennes !

Anne-Sophie Sainrimat

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[PARIS] « Faites plaisir et faites-vous plaisir »

 Dans le cadre de la fête « Retour vert le futur » qui a lieu pendant la semaine du développement durable, EquiTerre France vous propose de réaliser des kits-éco-responsables et personnels que vous pourrez offrir ou vous offrir.

 Voici 3 recettes testées et approuvées :

Kits pour soupe de lentilles corail aux épices Pour 4 personnes

65 g de lentilles corail1

35 g de riz

15g de bouillon de légumes

1 cuillère à café de paprika,

1 cuillère à café de curry

1 cuillère à café de curcuma,

1 cuillère à café d’ail,

1 cuillère à café de piment

+ Ce que vous aimez (mais sec)

Alterner les couches pour jouer sur les couleurs et tada !

2

Faire revenir un oignon émincé dans la casserole avec un peu d’huile. Ajouter deux carottes coupées en morceaux. Ajouter le contenu du bocal et 1L d’eau. Laisser mijoter environ 30 minutes, ajouter de l’eau si nécessaire. Mixer et déguster !

 

Kit de secours pancakes végétaliens Pour une dizaine de pancakes

150g de farine semi-complète

1 pincée de levure ou de bicarbonate de soude

1 pincée de sel

50 g de poudre d’amande

30 g de sucre

+ Flocon d’avoine, cannelle, et ce que vous aimez (mais sec)

Alterner les couches pour jouer sur les couleurs et tada !

33 bis

Verser le contenu du bocal dans un saladier. Ajouter 250 ml d’eau. Mélanger. Faire cuire les pancakes dans une poêle huilée et déguster !

Kit pour boisson chocolatée aux épices  1 cuillère à soupe bombée pour un mug

2 cuillères à soupe bombées de cacao4

3 cuillères à soupe de sucre

3 gousses de cardamome

1 cuillère à café de cannelle

1 cuillère à café de gingembre moulu

1 pincée de piment

1 fleur d’anis (pour la décoration)

1 tombée de 4 épices, de la vanille en poudre, sucre vanillé et ce que vous aimez.

Mélanger les ingrédients et tada !

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Mettre une cuillère à soupe bombée dans un mug. Ajouter de l’eau, du lait ou une boisson végétale chaude. Mélanger. Déguster !

Vous pouvez maintenant réaliser des kits cadeau personnalisés, écologiques, responsables et zéro-déchet ! Contrairement aux produits achetés tout faits, vous maîtrisez leur composition (que vous pouvez choisir bio, équitable…), ils ne contiennent pas d’emballages superflus et sont produits localement !
N’hésitez pas à les accompagner d’un petit mot pour expliquer comment l’utiliser (comme indiqué après les recettes), à décorer vos bocaux avec des chutes de tissu ou de ruban… Laissez parler votre imagination !

La recette de soupe s’inspire de celle ci : http://www.lacuisinedannaetolivia.com/article-cadeau-gourmand-kit-pour-soupe-de-lentilles-corail-121625979.html

La recette de pancakes vient d’ici : http://pigut.com/2014/11/07/cadeau-gourmand-fait-maison-sos-pancakes-pates-a-tartiner-veganes/

Retrouvez le stand d’EquiTerre France le samedi 4 Juin de 15h à 18h dans le 10ème arrondissement pour « Retour vert le Futur » : démonstration de fabrication de savon, zone de gratuité et présentation de kits cadeaux sont au programme !

Anne-Sophie Sainrimat

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[CLERMONT FERRAND] notre projet a un nom!

En janvier nous vous donnions des nouvelles sur l’avancée de notre projet d’ouverture d’un lieu de consommation responsable à Clermont Ferrand. Retrouvez l’article sur notre site en cliquant ici.

Depuis les bénévoles d’EquiTerre France ont organisé plusieurs ateliers DIY (réaliser son savon écologique, réaliser son liquide vaisselle écologique, son sac éco-responsable, ses produits d’entretien…).DSCN1015Aussi, un groupe d’étudiantes en projet collectif de l’Université Blaise Pascal a rejoint l’équipe et a contribué au travail sur la communication et la recherche de financements.

En particulier, un travail sur la définition du nom du lieu a été effectué. En effet, l’ancien nom « Au repaire d’EquiTerre » a été jugé inadapté par l’ensemble de participants au projet. Ainsi, suite à un travail de brainstorming effectué en interne, EquiTerre France a bénéficié d’un atelier organisé par Make Sense  afin de travailler sur le nom à donner à notre projet. Après le Hold Up les bénévoles se sont réunis pour retravailler les propositions reçues. Ainsi, une présélection de 4 noms a été retenue :

  • La fabrique d’alternatives
  • La fabrique d’EquiTerre France
  • La fabrique de sens
  • La fabrique d’EquiTerre
    Afin de recIMG_20160218_205052 (2)ueillir l’avis objectif et de l’ensemble de la communauté d’EquiTerre France, un formulaire a été réalisé et a été envoyé à l’ensemble des bénévoles de l’association qui ont de près ou de loin travaillé au projet) et aux adhérents. Le nom retenu avec 50%  des votes a été :
    « la fabrique d’EquiTerre »
    L’orthographe du mot « fabrique a également été soumis à l’avis de l’ensemble des bénévoles et des adhérents de l’association. La présélection proposée était :
    – La fabrique (avec le mot brique mis en évidence en rouge par exemple)

    – La fab’brique

    – La fa’brique
    L’orthographe retenu avec 80%  des votes a été :
    « La fabrique (avec le mot brique mis en évidence en rouge par exemple) »

Il reste maintenant à travailler sur la charte graphique et le logo pour développer des outils de communication adaptés.

Si vous aussi vous êtes impatients que ce projet se concrétise, que vous avez de bonnes idées à partager, que vous voulez contribuer, d’une façon ou d’une autre, au projet ou si vous voulez simplement participer au changement vers une société plus juste, n’hésitez pas prendre contact avec nous ou, encore mieux :

  • à rejoindre l’équipe d’EquiTerre France !!
  • Ecrivez-nous :  contact@equiterre.eu

 

  • De l’anglais : faire soit-même.
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