La Fourch’ette voyageuse au Chili

Après la Nouvelle Zélande et ses élevages gigantesques, Anaëlle et Romain traversent le Pacifique pour poser leurs bagages au Chili. A Santiago, la capitale, ils découvrent les marchés et la cuisine locale.

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La viande est, ici aussi, très présente, et se mange par grosses portions (300 à 400 grammes par personne !). En bons apprentis-cuisiniers, ils apprennent à confectionner les traditionnels empenadas, des petits chaussons farcis à la viande. Sur l’île de Chiloé, ils rencontrent ensuite Lorna, qui a ouvert son restaurant pour sauvegarder le patrimoine culinaire et ses savoir-faire ancestraux. Elle travaille avec des producteurs locaux et accueille ses clients dans un lieu qui ressemble à sa maison. Après ces aventures gastronomiques, retour au wwoofing pour le couple français, qui s’installe dans une grande maison traditionnelle, tout en bois et chauffée par plusieurs poêles. Tenue par deux sœurs, Gicella et Andréa, la ferme a vocation à s’agrandir et à accueillir des touristes. Les activités sont très variées : préparation du futur verger, plantations d’arbustes pour délimiter les parcelles, élevage de bovins et d’ovins. C’est d’ailleurs la période d’agnelage et les voyageurs assistent le père de famille pour assurer leur bon déroulement ! Ici, tous les membres du foyer ont leur place et leurs tâches, y compris les grands-parents qui s’occupent de la basse-cour et des vaches. Quand le temps ne permet pas de travailler dehors, tout le monde s’assoit au coin du poêle et file la laine. En vivant au rythme de la famille chilienne, Anaëlle et Romain découvrent aussi leurs habitudes culinaires : un déjeuner copieux, un dîner composé de pains et de petits accompagnements, et beaucoup de maté, cette boisson issue d’une herbe locale dont la tasse munie d’une paille filtrante tourne autour de la table.

Les deux français séjournent ensuite avec Lucio et sa famille dans une ferme laitière de 180 vaches, issues de croisement entre trois races, ce qui assure du lait de bonne qualité en quantité importante, et une certaine homogénéité au sein du troupeau.

Troupeau

Vêlage, repas des veaux à l’aide de biberons, préparation de la nourriture des vaches, Romain et Anaëlle participent à de nombreuses tâches et apprennent l’ingénierie de l’industrie laitière. Rien n’est laissé au hasard, ni le moment du vêlage contrôlé à l’aide d’hormones, ni les rations des vaches à base de de céréales et de minéraux, savamment calculées en fonction de la période (lactation, mise bas…). Grâce au climat relativement clément et aux sols sableux qui limitent la formation de boue, les vaches sont au pré toute l’année.

Après ce séjour Chilien, les globe-trotteurs partent pour une escapade imprévue en Bolivie !

Carlotta Denis

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