La Fourch’ette voyageuse en Nouvelle Zelande!

Après le Japon, Anaëlle et Romain ont pris leur envol vers la Nouvelle Zélande et ont posé leurs bagages à Auckland, avant de partir pour Waiheke Island et y pratiquer le wwoofing (pour « world wide opporunities in organic farms ») : un système qui permet de travailler dans des fermes biologiques en échange du gîte et du couvert. Là, ils passent de ferme en ferme et découvrent l’agriculture et l’élevage kiwis. Ils s’initient à la permaculture et à ses activités : planter des arbustes pour préserver le terrain, déposer du compost et de la paille sur le sol, ou encore associer des plants complémentaires.

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Ils prêtent ensuite main forte pour la cueillette des feijoas près d’Hastings, sur une grande propriété qui pratique aussi l’élevage de bœufs et de moutons. Ce sont petits fruits verts qu’on ramasse après avoir secoué les arbres qui les portent. L’agriculteur en produit 40 tonnes chaque année, puis les vend à une fabrique qui les transforme en jus, smoothies et boissons pétillantes.

C’est ensuite au Nord de Wellington que les globes-farmers s’arrêtent, chez John et Pip qui élèvent des vaches laitières. Jusqu’à 300 vaches ! C’est en fait la taille d’un cheptel moyen en Nouvelle Zélande (contre une cinquantaine en France). Les races bovines, Jersiaise et Frigen, ont été choisies pour la qualité et la richesse de leur lait.

Le troupeau passe toute l’année au pâturage, car le climat néo-zélandais assure la pousse d’une herbe de bonne qualité en toute saison. D’ailleurs, 90% du territoire agricole du pays est consacré à la pâture. La production est à la fois vendue directement aux consommateurs (lait cru) et à une laiterie. Romain et Anaëlle en profitent pour faire le plein de lait qui leur avait manqué en Asie, et apprennent que la Nouvelle Zélande est le premier exportateur mondial de produits laitiers.

Côté fourchette, le couple assure très bien manger, mais sans beaucoup de surprises. La gastronomie Néo-zélandaise n’existe pas vraiment et les mets sont majoritairement similaires à ceux qu’on trouve au Royaume Uni ou aux Etats Unis, mais Romain et Anaëlle dénichent un plat traditionnel Maori sur un marché : le Hangi. Ce plat de viande et de légumes se cuit dans un trou creusé à même le sol, dans des sacs garnis d’aromates qui sont enfouis près des braises pendant plusieurs heures. Goût fumé garanti !

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De leur long périple en Nouvelle Zélande, nos voyageurs retiendront l’hospitalité des fermiers, l’omniprésence de l’élevage et des produits animaux dans les assiettes, et la saveur de la viande d’agneau rôtie !

Carlotta Denis

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