Bénédicte au Népal

Il temps pour notre voyageuse alternative de quitter l’Inde en direction du Népal.

Nepal

Après un voyage assez périlleux, comme souvent dans les pays exotiques, notre jeune parrainée arrive à sa destination où est elle accueillie chaudement par ses hôtes. Au Népal comme en Inde, l’hôte est sacré et on lui réserve un traitement royal. Ainsi par exemple, Bénédicte se voit proposer une place spéciale à l’heure du repas au sein de sa famille d’accueil en wwoofing. En effet va avoir le privilège de profiter de deux tabourets: un pour s’assoir et un deuxième pour poser son assiette, tout comme le chef de famille. Les autres membres de la famille disposent d’un tabouret pour s’assoir, mais ceux-ci sont nettement plus bas que celui réservé à Bénédicte et au chef de famille.

Femmes en tenue traditionnelles

Femmes en tenue traditionnelles

 

Bien qu’elle bénéficie d’un traitement d’honneur, notre voyageuse se trouve confrontée aux difficultés de la vie quotidienne: il faut en effet s’habituer à la nourriture locale, aux toilettes à la turque, aux trajets à pied dans une nature aussi luxuriante que dangereuse, à la barrière de la langue, au transport de la marchandise à la main ou à la « tête », au travail à la ferme avec des moyens rudimentaires, … autant de difficultés auquel tout voyageur soucieux de s’intégrer et respecter les coutumes locales est confronté.

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Travail à la ferme

Travail à la ferme

En particulier, la différence de forme physique qui découle d’un mode de vie basé sur l’habitude au confort qui caractérise nos sociétés occidentales se révèle souvent une des difficultés majeures pour les voyageurs qui se rendent dans pays en voie de développement à son arrivée. Notre Bénédicte n’y échappe pas, ses premiers jours de travail se révèlent assez pénibles mais la réaction de ne pas se rendre face aux premières difficultés reste la bonne.

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Pour notre jeune globe trotteuse ceci se révèle particulièrement difficile car prise par sa soif de découverte, elle ne reste que peut de jours à chaque étape de son voyage. Bien que compréhensible et malgré sa bonne volonté pour apprendre un maximum, ce choix rend plus difficile le parcours d’immersion, respect et de partage avec les populations locales.

 

Le transport à la népalaise

Le transport à la népalaise

Enfin, l’adaptation à une nouvelle culture représente également un écueil important lorsqu’on voyage, notamment seul.La notion de valeur change en effet selon les cultures et les conditions de vie, ainsi prendre une douche le matin : un acte qui peut paraître anodin ici en France peut paraître irrespectueux dans un petit village népalais où l’eau est considérée une ressource précieuse car insuffisante et d’accessibilité réduite. Il est ainsi indispensable de bien préparer son voyage à travers des formations à l’interculturalité avant le départ afin de ne pas se trouver en difficulté, voir en danger, une fois sur le terrain. EquiTerre Paris travaille en ce moment sur ce volet pour mieux aider ses parrainés dans la mise en place et la réalisation de leur projet de « voyage autrement ».

Envie d’en savoir plus sur les aventures de Bénédicte au Népal? Rendez-vous sur son blog pour lire l’ensemble de ses articles!

 

 

 

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